Quel local pour son entreprise en Alsace ?
Chez soi, dans une pépinière, dans un bureau classique… Découvrez le panorama des options pour trouver un toit à votre entreprise. Les belles aventures d’entrepreneurs qui ont débuté dans un garage ne manquent pas. Mais le plus souvent, d’autres options s’envisagent! Elles dépendent à la fois de son type d’activité, du stade de développement de l’entreprise et des moyens financiers dont on dispose.
1. S’installer chez soi
À condition de ne pas craindre l’isolement et de faire preuve d’autodiscipline pour ne pas céder aux distractions, choisir son domicile pour démarrer a deux avantages: d’une part, s’épargner une perte de temps dans les transports et, d’autre part, réaliser une économie non négligeable en attendant d’être rassuré sur la viabilité de son activité.
Bon à savoir. Il faut toujours vérifier qu’aucune clause du bail ou du règlement de copropriété n’interdit l’exercice d’une activité professionnelle dans son logement. Ensuite, ce qui est toléré ou pas (recevoir des clients, stocker des marchandises…) dépend de la taille de l’agglomération, de la situation en rez-de-chaussée ou en étage, etc. Un bon site Internet à consulter sur ces questions est celui de l’Agence France entrepreneurs, qui détaille les restrictions réglementaires et les éventuelles autorisations à solliciter auprès de la mairie.
2. Louer un espace de coworking
En une décennie à peine, les espaces de travail partagés ou de coworking se sont multipliés en France. Cette formule convient particulièrement aux entrepreneurs, free-lance et consultants qui n’ont besoin que d’un bureau et d’une connexion Internet pour lancer leur business. Et qui apprécient les petits «plus» de ces bureaux partagés : ateliers thématiques, apéros réseautage… le tout dans une ambiance de start-up. Il faut compter en moyenne 200 euros pour un abonnement mensuel dans les grandes villes de province pour un bureau attitré, 150 euros de plus à Paris.
Bon à savoir. La plupart des espaces proposent des tickets à l’heure, à la demi-journée ou à la journée.
3. Être hébergé par une couveuse
Ouverte aux demandeurs d’emploi ou aux salariés en phase de transition professionnelle, ce type de structure permet de tester son projet sans prendre de risque. Pas besoin d’immatriculation, la facturation au client s’effectuant avec le numéro Siret de la couveuse. Des formations et un accompagnement approprié aux créateurs débutants sont dispensés. Le temps de la période couvée, l’entrepreneur peut conserver ses droits sociaux comme les allocations-chômage.
Bon à savoir. Le chiffre d’affaires réalisé par l’entrepreneur est bloqué sur un compte bancaire. Il peut seulement se faire rembourser ses frais professionnels. L’argent n’est récupérable qu’à la sortie, déduction faite de la rémunération de la couveuse (qui prélève entre 5 et 10 % du CA) et des charges sociales.
4. Intégrer une pépinière d’entreprise
Dans ce lieu d’accueil et d’hébergement pour jeunes entreprises, les loyers sont plus bas que ceux du marché et l’on peut bénéficier de services à coût partagé (abonnement Internet, photocopieuse, affranchissement du courrier, secrétariat téléphonique…). Il s’agit aussi d’un endroit où l’on échange beaucoup avec ses pairs. Des ateliers sont organisés et l’entrepreneur est en lien permanent avec des professionnels de la création d’entreprise et divers conseils (experts-comptables, juristes…).
Bon à savoir. Après avoir passé avec succès l’étape du comité de sélection, l’entrepreneur signe souvent un bail de deux ans avec une possibilité de renouvellement pour un an ou deux.
5. Entrer dans un incubateur
Les incubateurs, qu’ils soient publics, adossés à une grande école ou à un grand groupe, n’intègrent que des projets innovants ou technologiques en phase d’amorçage. Dans ces «couveuses de start-up», l’entrepreneur bénéficie d’un soutien technique et commercial. Surtout, il est mis en relation avec des partenaires potentiels, des investisseurs…
Bon à savoir. Pour intégrer l’incubateur d’une grande entreprise, il faut souvent accepter que celle-ci prenne une participation au capital.
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