Le stress et le grignotage
Par comparaison aux femmes qui ne travaillent pas ou peu, et par rapport aux hommes qui travaillent, les travailleuses grignotent davantage entre les repas sur leur lieu de travail. À l’extérieur, elles pratiquent moins d’activité physique, sportive et de loisirs.
À l’approche d’une réunion, d’un rendez-vous ou d’un entretien avec son supérieur, on remarque une nette augmentation du grignotage, de la quantité de café ingérée. C’est également le cas lors d’une surcharge de travail ou lorsque des délais ne sont pas respectés. En revanche, le stress professionnel ne semble pas influencer les habitudes des hommes. Trouvent-ils une autre échappatoire que le grignotage, le tabac ou le café pour encaisser leur stress ? En tout cas, il est clair que le stress modifie l’hygiène de vie des femmes. Elles cherchent notamment un certain réconfort dans l’alimentation. Pourquoi une telle réaction au stress ? Résistent-elles moins bien au stress que les hommes ? Il s’agit peut-être tout simplement de la double activité qui repose sur les épaules des femmes qui travaillent : après leur activité professionnelle, nombre de tâches domestiques les attendent encore à la maison : courses, repas, activités ménagères, devoirs des enfants…