“Personne chez Facebook, ou nulle part ailleurs, ne devrait avoir à supporter ce type de comportement. Nous sommes désolés”. C’est en ces termes que s’est excusé Facebook par le biais de Bertie Thomson, sa Vice-présidente en charge de la Communication interne.

En tout, douze employés “passés et actuels” de Facebook ayant requis l’anonymat ont publié un article sur la plateforme, Medium. “Tristes, énervés, oppressés, déprimés”, sont les adjectifs qu’ils ont choisis pour exprimer leur ressenti.

A l’unisson, ils ont dénoncé une “culture hostile où tous ceux qui ne sont pas blancs se retrouvent à avoir peur de perdre leur emploi, ou peur pour leur sécurité s’ils font remonter les mauvais comportements”.

Pour eux, “ce sont les petites actions qui s’accumulent avec le temps et construisent une culture où nous ne sommes là que pour servir de quotas, jamais pour être reconnus ou acceptés”. “Par contraste, nos collègues des populations de la majorité ont été élevés, célébrés et promus pour avoir accompli moins de travail que ce qui nous a été demandé”, ont-ils fustigé.

Pour étayer leur argumentation, ils ont publié des captures d’écran de messages tirés de Blind, “l’appli qui permet aux employés de Facebook de poster des expériences anonymes”.

“Tous les tests de QI montrent que les Européens et les Asiatiques sont plus intelligents que toute la population de Noirs”, peut-on lire. “Cela va contre toutes les valeurs de notre entreprise”, a martelé Bertie Thomson, ajoutant que l’entreprise écoute et travaille dur pour faire mieux.