Entretien d’embauche, comment faire ?
Une attitude générale voire un geste, un détail dans la tenue vestimentaire ou une manière de parler… c’est avec ces détails qu’un recruteur se forge une opinion dès les premiers instants. Voici quelques conseils pour éviter la disqualification avant même d’avoir pu développer son argumentaire.
Les premières minutes sont décisives. Avant même que l’entretien n’ait vraiment commencé, un recruteur a déjà une opinion sur la personne qu’il a en face de lui. Tout se joue sur des détails, dont le candidat n’a pas forcement conscience, et qui pourtant vont sceller son sort. “Il est très difficile de revenir sur une première mauvaise impression.
Tout au long de l’entretien, le recruteur va chercher à mettre en difficulté le candidat pour se conforter dans l’idée qu’il n’est pas adapté au poste”, explique Christel de Foucault, consultante RH, ex-recruteuse, et co-auteure avec Benoît Pouydesseau de 50 erreurs à éviter pour trouver un job (Éditions Eyrolles). Si au contraire le candidat lui fait bonne impression, l’entretien sera tout autre, le recruteur cherchant alors à se conforter dans l’idée qu’il a en face de lui la personne idéale pour le poste.
Éviter les aléas de dernière minute
Les maîtres-mots pour réussir son entrée en scène: anticiper et se préparer. “On ne peut pas tout prévoir. Mais on peut sécuriser son entretien et ainsi éviter toute surprise qui pourrait vous déstabiliser et compromettre la qualité de l’entretien”, recommande Christel de Foucault. Par exemple, il serait dommage d’arriver essoufflé et le front en sueur car l’on aura stressé en cherchant une place de parking ou bien parce que l’on aura mal évalué la durée du trajet.
“Il est très utile d’aller faire un repérage des lieux pour éviter les surprises de dernières minutes”, conseille Christel de Foucault. Cette pré-visite est aussi l’occasion de voir la tenue des personnes qui entrent et sortent des locaux, et ainsi avoir une idée du “dress code” de la société.
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